Une tension sociale qui s’était installée dans le quartier Panzi, commune d’Ibanda, a été apaisée ce mardi. Les conducteurs de tricycles, communément appelés Bajaj, et les membres de la société civile sont parvenus à un accord sur le prix des courses.
Suite à une augmentation abusive des tarifs, notamment aux heures de pointe sur l’axe Major-Vangu-Kamagema, la société civile de Panzi, dirigée par Murhula Machumbiko, président de la société civile de la commune d’Ibanda, avait décidé de bannir les Bajaj du quartier pendant trois jours. Cette mesure forte visait à contraindre les conducteurs à respecter l’arrêté municipal fixant le prix d’une course entre Essence et Kamagema à 500 FC.
Lors d’une réunion de conciliation, les conducteurs de Bajaj ont finalement accepté de se conformer à cette réglementation. Ils s’engagent à ne plus pratiquer d’augmentations abusives, notamment en soirée où les tarifs atteignaient parfois 1 500 FC.
« Nous appelons les responsables des associations de conducteurs de Bajaj à sensibiliser leurs membres sur l’importance de respecter les règles et les tarifs fixés », a déclaré Murhula Machumbiko. Il a également souligné la nécessité d’améliorer la sécurité routière sur l’axe routier Essence-Major-Vangu-Kamagema-Nyantende, où de nombreux accidents sont enregistrés. « Cette pratique d’augmenter les tarifs de manière arbitraire est une véritable escroquerie envers la population », a-t-il dénoncé.
Cet accord met fin à une situation qui pénalisait les habitants de Panzi. Il est à espérer que cette trêve sera durable et que les conducteurs de Bajaj respecteront leurs engagements.
- Perrive Ampire
