Environnement

Alerte : Exploitation illégale et pillage des bois rouges à Kabambare – La population appelle à l’aide !

La Société Civile Environnementale et Agro-Rurale du Congo (SOCEARUCO) lance un cri d’alarme face à l’exploitation illégale et au pillage systématique des bois rouges dans le secteur de BB Wamaza, territoire de Kabambare. Cette situation, qui perdure depuis 2016, menace gravement l’environnement et l’économie locale, alimentant un commerce illégal vers le Rwanda.

Dès 2016, le chef de groupement Kanyengele, par la lettre N° 434/6945/ΚΑΝ/02/2016, et l’Administrateur de Kabambare, par la lettre N° 5072/257/J.038/BUR-TERR/2016 du 08/08/2016, ont formellement interdit le sciage et la commercialisation des bois rouges et mukula. Ces mesures, réitérées par le chef de secteur des BB Wamaza le 15 avril 2024, visent à protéger ces espèces rares et à prévenir leur implication dans le financement de conflits armés.

Malgré ces interdictions claires, l’exploitation illégale se poursuit, orchestrée par des associations d’exploitants en connivence avec des émissaires rwandais. La SOCEARUCO pointe du doigt la responsabilité du service provincial de l’environnement durable, dont les agents affectés à Kabambare semblent fermer les yeux sur ce pillage.

Cette exploitation illégale a des conséquences désastreuses sur l’environnement, appauvrissant la biodiversité et fragilisant les écosystèmes. Elle prive également la population locale des ressources naturelles dont elle dépend pour son survie et son développement économique.

La SOCEARUCO, relayant la voix de la population de Kabambare, lance un appel urgent aux autorités compétentes pour mettre fin à ce pillage et traduire les auteurs en justice. L’organisation invoque la loi de 2022 portant protection des forêts et de la biodiversité en RDC et demande l’implication personnelle des plus hautes autorités pour stopper cette “hémorragie” qui ne cesse de s’aggraver.

« Mobilisons-nous tous pour protéger nos forêts et garantir un avenir durable aux populations locales », a appelé Madame Carhy, la représentante légale de cette structure environnementale.

  • Egide Kitumaini

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