Société

Appel à l’aide : L’insécurité à Bugorhe met en péril la vie des civils

Les villages du groupement de Bugorhe en territoire de Kabare, dans le Sud-Kivu, sont en proie à une vague d’insécurité sans précédent. Depuis plusieurs semaines, des attaques répétées visent les populations civiles, semant la terreur et le désespoir.

Les habitants de Minawaza, Buliriko, Kabale, Igurhu, Cirato et Kamakombe ont été les cibles privilégiées de ces actes de barbarie. Pillages, violences et meurtres sont devenus le lot quotidien de ces communautés. Il est urgent de mettre un terme à ce calvaire.

La présence ostensible des forces armées dans la région ne semble pas avoir d’effet dissuasif. Paradoxalement, les attaques se multiplient alors que les militaires patrouillent les grandes artères. Cette situation soulève de nombreuses interrogations : Est-ce une complicité ou impuissance ? Comment expliquer que les forces de l’ordre soient incapables de protéger les civils ? Sont-elles impliquées, directement ou indirectement, dans ces exactions ?

“Le silence des autorités administratives face à cette crise est assourdissant”, regrette un membre de la Lucha pensant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes approfondies pour identifier les auteurs de ces crimes et comprendre les raisons de cette recrudescence de la violence.

Face à cette situation critique, nous demandons aux autorités compétentes de prendre les mesures notamment des enquêtes sérieuses et indépendantes pour identifier les auteurs de ces crimes et les traduire en justice.

“Nous demandons le renforcement de la présence des forces de l’ordre dans les zones touchées, avec des patrouilles mixtes impliquant les forces armées et la police, un dialogue constructif avec les populations locales pour élaborer des solutions durables et adaptées à la situation ainsi qu’une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion de la sécurité.

“Nous appelons également la communauté internationale à se mobiliser en faveur des populations de Bugorhe et à soutenir les efforts de stabilisation de la région”. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

  • La rédaction

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