Blocage de la RN2 à Cagombe : La société civile de Walungu réclame la réhabilitation de la route
Des manifestants exigent l’intervention du chef de l’État pour améliorer les conditions de vie des populations locales. Depuis tôt le matin de ce lundi 26 aout 2024, la route nationale numéro 2 reliant Bukavu à Mwenga, au niveau de Cagombe, est paralysée par une action de la société civile de Walungu.
Les manifestants, majoritairement des habitants de la zone, ont érigé des barricades pour exprimer leur mécontentement face à l’état dégradé de cette voie de communication essentielle.
Les acteurs de la société civile dénoncent depuis plusieurs mois les difficultés rencontrées par les populations locales en raison de l’état de délabrement avancé de la RN2.
Les trous, les nids-de-poule et les glissements de terrain rendent la circulation extrêmement difficile, voire impossible par endroits, et mettent en péril la vie des usagers.
« Nous avons des difficultés d’accès aux soins, coût élevé des transports, pertes économiques pour les commerçants », déclare un conducteur d’un bus.
Les manifestants exigent du gouvernement central, et plus particulièrement du chef de l’État, de prendre des mesures urgentes pour réhabiliter ce tronçon routier. Ils estiment que cette situation est inacceptable et qu’elle compromet le développement économique et social de toute la province.
Les autorités locales et provinciales ont été sollicitées à plusieurs reprises pour trouver une solution à ce problème, mais leurs interventions n’ont, jusqu’à présent, pas permis de débloquer la situation.
La société civile de Walungu appelle la population à rester mobilisée et à soutenir leur action. Les manifestants se disent déterminés à maintenir le blocage jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Cette nouvelle crise sociale met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations rurales de la République démocratique du Congo, en matière d’infrastructures. Elle interroge également sur la capacité des autorités à répondre aux besoins de base de leurs administrés.
- Egide Kitumaini
