Environnement

Bukavu : 101 cadres et agents outillés sur les droits humains et la sauvegarde de la biodiversité

Du 17 au 22 juin, 101 cadres et agents du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB), dont 31 femmes, participent à une formation intensive sur les droits humains et la sauvegarde de la biodiversité. Organisée par le département Safeguarding – Droits de l’Homme de WCS à Bach Palace dans la commune d’Ibanda à Bukavu, cette initiative vise à renforcer les compétences du personnel du parc en matière de droits humains et de conservation durable.

“L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des cadres et agents du PNKB en matière de droits humains et d’autres thématiques liées à la conservation durable”, explique Pacifique Mbale, chargé des droits de l’homme à WCS. “Il est essentiel que le PNKB prenne en compte les droits des communautés locales qui vivent autour du parc et qui ont des droits reconnus sur l’accès et l’utilisation des ressources naturelles.”

Au cours de la formation, les participants seront outillés sur une variété de modules, notamment l’introduction aux droits de l’homme, les instruments et mécanismes internationaux et régionaux de promotion et de protection des droits de l’homme, les instruments et mécanismes nationaux de promotion et de protection des droits de l’homme, la politique nationale en matière de droits de l’homme, la résolution des conflits liés à la conservation et des approches participatives à la conservation.

Créé en 1970 et classé au patrimoine mondial de l’humanité en 1980, le PNKB s’étend sur trois provinces de l’est de la République démocratique du Congo : le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Maniema. Abritant une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle, le parc est également confronté à de nombreux défis, notamment l’exploitation illégale des ressources naturelles et les conflits avec les populations locales.

“Cette formation permettra d’améliorer les relations de coopération et de collaboration avec les communautés locales, en vue d’une conservation intégrée de la nature”, souligne Serge Kossi, facilitateur à la formation.

“Nous sommes convaincus que cela contribuera à une meilleure gestion du parc et à une meilleure protection de la biodiversité “, explique maman Maombi, une des participantes à la formation ajoutant que cette session est un engagement fort pour le respect des droits humains.

Le PNKB s’engage à respecter les droits humains dans toutes ses activités de conservation. La mise en place d’une cellule des droits de l’homme en est un exemple concret. Cette cellule a pour mission de prévenir les cas de violations des droits de l’homme et de promouvoir une culture du respect des droits humains au sein du parc.

« La formation des cadres et agents du PNKB sur les droits humains et la sauvegarde de la biodiversité est une étape importante vers un avenir plus durable pour le parc », indique M. Serge Kossi, le coordonnateur du BCNUDH à la Monusco.

« En renforçant les compétences du personnel et en promouvant le respect des droits humains, le PNKB peut contribuer à la conservation de la biodiversité et au bien-être des communautés locales », a répondu à une des questions, maitre Boutros Ndenjika de la Commission Nationale de Droit de l’Homme, CNDH.

Cet atelier va se dérouler en deux étapes. C’est notamment du 17 au 19 juin (avec 51 personnes) et du 20 au 22 juin 2024 (avec 50 personnes).

  • Egide Kitumaini

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