Trente journalistes s’engagent à contribuer à la consolidation de la paix à travers l’outil médias dans les pays des Grands Lacs. Ils échangent autour des messages de haine et xénophobie propagés à travers les réseaux sociaux. C’est au cours d’un atelier de deux jours. Il est tenu à l’Hôtel Touriste dans la commune d’Ibanda à Bukavu.
Pendant cette période, il se remarque une faible cohabitation pacifique entre les populations locales à l’Est de la RDC. Parmi les défis constatés, on note également quelques obstacles liés aux relations diplomatiques entre les Etats de la région des Grands Lacs. Ce qui engendre des discours de haine dans certains réseaux sociaux.
Certaines fausses informations partagées à travers des outils de communication par certains acteurs des médias sous influences politiques, économiques et socioculturelles, sont perçues dans ce contexte comme une autre forme de guerre, qui a tué et continue à tuer plusieurs personnes.
Cette situation pousse Action pour la Paix et la Concorde, APC à organiser des échanges avec les professionnels de médias. Cette asbl garde sa confiance que Si les professionnels des médias locaux formés, s’engagent à changer et adoptent des nouvelles stratégies de communication sensible aux conflits.
« Ils influenceront une masse importante dans un processus de communication à la paix et de résilience basé sur des valeurs socio culturelles acceptables par toutes les communautés », indique Siméon Mutupe.
Selon le facilitateur sociothérapie, leurs nouvelles communications tiennent compte que le respect et la reconnaissance socio culturelle s’impose dans les négociations de paix entre les communautés de l’Est de la RDC, en particulier et celles des pays des grands Lacs en général.
C’est donc dans ce sens que APC met en œuvre le projet d’appui aux mécanismes de résilience face aux manipulations dans les pays des Grands Lacs pour la période allant du 1er juin au 31 octobre 2023 dans les villes de Goma et Bukavu.
Le Service Civil pour la Paix (SCP) de la GIZ appuie cette initiative. Il œuvre pour la prévention de la violence et une paix durable à travers l’identification des potentiels de paix locaux, le partenariat avec des ONG locales et le renforcement des capacités.
- Egide Kitumaini
