Société

Bukavu : La société civile du Sud-Kivu réclame une réhabilitation urgente du réseau routier provincial

La société civile du Sud-Kivu, par la voix de son groupe thématique Infrastructures et Transports, tire la sonnette d’alarme sur l’état dégradé du réseau routier provincial. Dans une déclaration rendue publique ce mardi 10 septembre, elle appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour réhabiliter ces infrastructures essentielles au développement économique et social de la province.

Zos Amisi, chef de file du groupe thématique, a souligné l’importance de transformer les récentes visites du gouverneur Jean-Jacques Purusi en actions concrètes sur le terrain. Il a notamment pointé du doigt l’état préoccupant de plusieurs axes routiers stratégiques, tels que Bukavu-Burhale-Kigulube-Shabunda-Matili-Mungebe, Bukavu-Mwenga-Kamituga-kitutu-kitindi-kalole, et Miti-pnkb-bitale-bulambika-hombo.

La réhabilitation de ces routes est indispensable pour faciliter la circulation des personnes et des biens entre le chef-lieu de province et les territoires, favoriser l’écoulement des produits agricoles vers les centres de consommation et stimuler le développement économique local en améliorant l’accès aux marchés et aux services.

Face à cette situation critique, la société civile formule plusieurs recommandations. Au gouverneur de province de prioriser la réhabilitation des routes dans son programme d’action, d’associer le groupe thématique Infrastructures et Transports aux prises de décision, de mener des plaidoyers auprès du gouvernement central pour obtenir les financements nécessaires et de revitaliser la commission provinciale de suivi PDL145T.

Au ministère provincial des infrastructures, les acteurs sociaux proposent de pouvoir élaborer un plan provincial de réhabilitation des routes, d’exiger des entreprises attributaires des marchés de présenter leurs rapports d’avancement ainsi que d’accélérer les travaux de pavage en cours.

À l’Assemblée provinciale, ils recommandent d’assurer un suivi rigoureux des travaux de réhabilitation et d’allouer un budget conséquent à la maintenance routière.

Aux services techniques (OVD, Office de route, FONER), d’xécuter les travaux de manière professionnelle et dans les délais impartis, de mettre en place des équipes de maintenance et de contrôler la qualité des travaux réalisés par les entreprises.

Aux entreprises d’exécution :

  • Informer les communautés locales et la société civile de leurs plans de travail.
  • Recruter de la main-d’œuvre locale.
  • Réaliser des études d’impact environnemental et social.
  • Construire des infrastructures durables.
  • Respecter le principe d’égalité des genres et inclure les personnes handicapées.

En conclusion, la société civile du Sud-Kivu exprime sa détermination à œuvrer aux côtés des autorités pour améliorer l’état des routes et contribuer ainsi au développement durable de la province.

  • Melchior Nyamugabo

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