Environnement

Bukavu : Le changement climatique a un lien avec les conflits en RDC

Un grand intérêt s’observe sur les liens entre le changement climatique, la dynamique de conflits et la sécurité en République Démocratique du Congo. Cette réflexion est présentée par le professeur Emery Mudinga.

L’expertise est présentée par le Professeur Emery Mudinga. Ses pensées démontrent l’impératif et l’urgence vis-à-vis de l’implication du gouvernement et d’autres partenaires techniques et financiers dans la prévention et la recherche des pistes de solutions aux effets liés au changement climatique.

Mushagalusa Mudinga profite de cette occasion et présente les conclusions du projet de recherche collaborative “Changement climatique et conflit : aperçus de la plaine de la Ruzizi, RD Congo”.

L’étude de cas, qui fait partie du projet KLIMSEC financé par le Département belge de la coopération au développement, met en lumière la relation complexe entre le changement climatique, les conflits et la gouvernance dans la plaine de la Ruzizi, en examinant comment les effets du changement climatique interagissent avec un certain nombre de frictions et de dynamiques de conflit existantes, en se concentrant sur les relations entre éleveurs et agriculteurs, les défis liés aux moyens de subsistance et les conflits sociopolitiques dans la plaine de la Ruzizi au Sud-Kivu, une zone frontalière qui a longtemps été affectée par l’insécurité.

Le directeur de l’Institut Angaza a eu le plaisir de discuter des problèmes liés au changement climatique ainsi que ses manifestations dans la province du Sud-Kivu.

En effet, Mudinga a pu démontrer particulièrement les liens que cette situation entretient avec les défis sécuritaires et les conflits en RDC. C’était lors d’une conférence hybride.

Une rencontre qui a regroupé des experts, des acteurs politiques, académiques et diplomatiques. C’était d’une part en présentiel et d’autre part en ligne entre la faculté des sciences politiques de l’Université de Gand en Belgique et le centre Angaza situé à l’Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu.

« Toute intervention visant à promouvoir la restauration du paysage et la protection de l’environnement au sens large et d’autres mesures visant à accroître la résilience face au changement climatique, devrait également prendre en compte le capital culturel des chefs coutumiers. » conclue le secrétaire général académique de l’Institut Supérieur de Développement Rural, ISDR Bukavu.

Une satisfaction du chercheur Mudinga pour la confiance que l’Université de Gand et le Conflict Research Group ont placé en lui. Les co-auteurs du GEC-SH (Bukavu) et Conflict Research Group (Université de Gent) ont également participé à ce webinaire.

  • Egide Kitumaini

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