Environnement

Bukavu : Vis-à-vis de l’écosystème, aux grands maux, des grands remèdes

Les participants à l’atelier sur les risques sécuritaires liés au changement climatique dans l’Est de la République Démocratique du Congo réfléchissent sur les moyens de subsistances durables et stratégies d’adaptation comme moyen de prévention de conflits. C’était à l’issue de l’atelier organisé du 28 au 29 mars à l’hôtel Bégonias situé dans la commune d’Ibanda à Bukavu.

Parmi les recommandations reprises dans la feuille de route, les parties prenantes proposent de disponibiliser des semences améliorées et promouvoir les bonnes pratiques agricoles résilientes au changement climatique. Ils encouragent la formation des agriculteurs et éleveurs sur les pratiques de résilience au changement climatique.

Les parties prenantes aux échanges voudraient voir la mise à la disposition, dans la zone concernée, des agents de vulgarisation des lois ainsi que les différentes techniques agropastorales et de conservation.

Des faiblesses poussent les parties prenantes à proposer les recommandations ci-haut

A l’issue des exposés qui ont suscité deux jours durant commentaires, critiques et recommandations pertinents sur les cinq thématiques abordées, les grandes préoccupations ressorties sont les suivantes sont telles qu’il y a une insuffisance des débats autour des questions du changement climatique dans les milieux publics.

On note également une faible implication des communautés locales et peuples autochtones dans le processus de recherche de solutions aux questions liées au changement climatique. Un déficit d’encadrement et de capitalisation des savoirs, connaissances et pratiques traditionnels des communautés locales et peuples autochtones s’observe dans la gestion de ressources naturelles.

Malheureusement, il est remarqué que des réflexions sont beaucoup plus concentrées sur l’adaptation aux changements climatiques et non à la prévention. Un des orateurs, le chercheur Emery Mudinga regrette de voir le caractère inadéquat/incomplet des cadres politiques, règlementaires et institutionnels. Cette situation entraine entre autres, un chevauchement entre les cadres règlementaires sectoriels, qui limite les possibilités d’une coordination des usages dans les espaces de superposition des droits.

Parmi les défis, les participants notent la faible harmonisation entre les différentes initiatives ayant pour objet l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles. Selon quelques-uns d’entre eux, très peu des recherches concilient la conservation de la biodiversité avec les besoins et droits des peuples autochtones et communautés locales.

  • Egide Kitumaini

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