Lors de la cérémonie d’ouverture du congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Modeste Shabani Sueni a chaleureusement accueilli l’ensemble des journalistes présents. Après une période de trois ans marquée par une certaine somnolence de l’Union, ce rassemblement marque un tournant décisif, placé sous le signe de la relance et de la renaissance.
Au cours des quatre dernières années, l’UNPC a été confrontée à plusieurs épreuves : le décès de personnalités emblématiques telles que Jean Kasonga Tshilunde et Gilbert Kyungu du Katanga, ainsi que les violences subies par les journalistes de l’Est du Congo, victimes des attaques des rebelles du M23 et du RDF. En hommage à ces disparus, une minute de silence a été observée.
Dans son discours, Modeste Shabani Sueni, président faisant fonction de l’UNPC, a salué le dévouement du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, et a souligné l’importance de ce congrès pour l’avenir de la presse congolaise.
Il a rappelé que ces assises constituent un prolongement des États généraux de la presse, initiés par le président de la République, Félix Tshisekedi, et visent à renforcer la régulation du secteur, à promouvoir les valeurs professionnelles et à redonner à l’UNPC les moyens d’agir efficacement.
Les objectifs de ce congrès sont multiples :
- Revitaliser l’UNPC : Renforcer les capacités managériales de l’Union, moderniser ses structures et lui permettre de mieux représenter les intérêts des journalistes.
- Promouvoir la liberté de la presse : Défendre les droits des journalistes, lutter contre la censure et s’assurer du respect du code d’honneur de la profession.
- Renforcer les partenariats : Établir des relations plus étroites avec les organisations de la société civile, les ONG et les pouvoirs publics.
- Former les journalistes : Offrir des formations continues pour améliorer les compétences des professionnels des médias.
En conclusion, ce congrès marque une étape importante dans l’histoire de la presse congolaise. Il offre l’opportunité de réfléchir collectivement sur l’avenir du secteur et de mettre en place les actions nécessaires pour renforcer la liberté de la presse et garantir un journalisme de qualité.
C’est au centre Catholique Nganda de Kinshasa que se tiennent ces travaux.
- Egide Kitumaini
