Un terrible drame s’est produit ce dimanche dans le groupement Mpene, sur les rives du Lac Kivu. Deux enfants, Kévin et Josué, ont trouvé la mort par noyade alors qu’ils tentaient de s’approvisionner en eau potable.
La nouvelle a plongé la communauté locale dans la consternation et l’indignation. La société civile locale a déploré ce tragique incident, soulignant les conditions de vie précaires auxquelles sont confrontées les populations riveraines du Lac Kivu.
“C’est inacceptable que des enfants perdent la vie pour chercher de l’eau potable”, a déclaré un porte-parole de la société civile. “Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour améliorer l’accès à l’eau dans ces villages.”
En effet, l’accès à l’eau potable demeure un défi majeur pour de nombreuses communautés dans la région du Lac Kivu. La pénurie d’eau contraint les habitants à s’approvisionner dans des sources non sécurisées, les exposant ainsi à des risques sanitaires importants.
Le drame de Mpene n’est malheureusement pas un cas isolé. Des incidents similaires se sont produits à plusieurs reprises dans d’autres villages riverains du Lac Kivu, tels que Bulundi.
Face à cette situation alarmante, la société civile appelle à une mobilisation collective pour garantir l’accès à l’eau potable pour tous. Des investissements dans les infrastructures hydrauliques et des campagnes de sensibilisation sur l’hygiène sont nécessaires pour éviter de nouveaux drames.
La perte de Kévin et Josué doit servir de catalyseur pour un changement urgent. Il est impératif que les autorités et les acteurs de la société civile travaillent ensemble pour garantir à chaque enfant le droit fondamental à l’eau potable et à la vie.
Ce tragique événement met en lumière les défis persistants liés à l’accès à l’eau potable dans la région du Lac Kivu. Des actions concrètes et concertées sont nécessaires pour garantir ce droit fondamental aux populations locales et prévenir de nouvelles tragédies.
- Egide Kitumaini
