Environnement

Goma : Le Pnkb participe à la mini Texa 2023

Le Parc National de Kahuzi-Biega participe à une Mini Texa. Ce rendez-vous majeur de l’industrie événementielle en République Démocratique du Congo se déroule ce 17 mai au Cap Kivu Hôtel de Goma en province du Nord-Kivu. Cette conférence annuelle a pour objectif est de fournir au public constitué d’entrepreneurs, les outils nécessaires pour prospérer dans leur secteur. Cet évènement s’adresse aux professionnels de l’événementiel chevronnés ainsi qu’aux débutants.

Cette activité rassemble plusieurs organisations. Celles-ci vendent leur image devant l’opinion locale nationale et internationale. Pour sa part, le Parc National de Kahuzi-Biega marque sa présence dans cette troisième édition de la Mini Texa dont le précédent a eu lieu du 17 &u 19 janvier 2023 à Lagos au Nigeria. C’est à travers une grande équipe constituée des membres de la cellule de communication et du service du tourisme.

Du haut de la tribune de CAP Kivu, Hubert Dumarché prend la parole et parle du tourisme local et le développement. Cette thématique est développée devant des entrepreneurs venus de tous les coins de la République Démocratique du Congo. C’est sous la direction de Madame Nathalie Bwihangane. Elle est la fondatrice de NathDécor Events Pro et organisatrice d’événements de haut rand dans la ville touristique de Goma.

“Cette conférence de restitution vise à impliquer les participants de façon intensive, passionnante, informative, immersive, inclusive et inhabituelle qui les engage sur des moteurs de durabilité, des innovations émergentes et les tendances du secteur événementiel”, indique Bwihangane.

Le chargé de communication du PNBK introduit sa présentation par les généralités du Parc National de Kahuzi-Biega. Il accroche l’assistance par le slogan de cette aire protégée. C’est le fait que le PNKB soit la meilleure destination de choix en Afrique. Cette considération est liée au tourisme professionnel mondial. Ce qui lui a valu d’être classé troisième meilleure destination du tourisme écologique en Afrique. Il sensibilise les visiteurs sur les services écosystémiques qu’offre le PNKB ainsi que sur la nécessité de préserver celui-ci.

A l’en croire, Kahuzi-Biega dispose de six secteurs à travers ses 6000 kilomètres carrés. « Les gorilles de grauer conservés dans ce parc méritent une attention particulière », recommande Mulongoyi qui est fier de voir que cette espèce de grand singe endémique soit moins hostile à la présence humaine.

Il indique que le programme d’habituation des gorilles de plaine de l’Est attire de plus en plus des touristes qui viennent des quatre coins du monde. Depuis 1980, le PNKB a été consacré par l’Unesco d’un site du patrimoine mondial. Un statut perdu vers 1997 avec les guerres à répétition dans la partie Est de la RDC.

Hubert Mulongoy informe l’assistance que le PNKB a le privilège de mettre en œuvre un programme de conservation communautaire avec son partenaire la GIZ. « A travers le programme de tourisme, le Parc assure la scolarisation des enfants de certaines familles des communautés riveraines du Parc », avoue-t-il en annonçant fièrement qu’environ 30 pygmées sont engagés au PNKB.

En tant que pourvoyeur d’emploi, le communicateur du Parc annonce que sur le plan de la recherche scientifique, ce site est un laboratoire naturel. Ecologiquement, il joue également le rôle de régulateur du climat dans trois provinces à savoir le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema.

Le Parc National de Kahuzi-Biega fait face à des menaces sur la biodiversité dont l’exploitation minière. Dans le cadre de la sécurisation du site, il a été ciblé des sites d’exploitations minières illégales et d’exploitations du bois et du charbon de bois pour des opérations.

Après un aperçu des gorilles, Hubert Mulongoy appelle à une conscience collective. C’est la protection des forêts, notamment le Pnkb car il joue un rôle prépondérant dans l’équilibre écologique. A la fin, il créé un nouveau réseau d’ambassadeurs du Parc et prend des contacts des différentes personnalités afin de faciliter les touristes.

  • Egide Kitumaini

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