La fermeture des frontières terrestres du Burundi avec le Rwanda, annoncée le 11 janvier 2024, a un impact négatif sur le trafic entre les deux pays. Les passagers de Bukavu vers Bujumbura doivent désormais emprunter la RN5, qui traverse la plaine de la Ruzizi.
Ce tronçon de route est connu pour sa dangerosité, en raison de l’activisme des bandits armés qui y opèrent. Ces derniers se livrent à des braquages, des enlèvements et d’autres crimes.
Face à cette situation, les structures de la société civile et les regroupements des femmes de la zone demandent la mobilisation et le déploiement des militaires le long de la route pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens.
Les acteurs économiques de la région sont également appelés à mener un plaidoyer auprès des animateurs et décideurs politiques pour l’aménagement de la RN5.
« Cette route doit être sécurisée et améliorée pour faciliter le trafic entre le Burundi et la RDC », plaide Moses Muzaliwa, Directeur de la Radio Communautaire Kamanyola et acteur des droits humains œuvrant dans la région.
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- Egide Kitumaini
