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Incursion meurtrière à Kamakombe et Kabamba : Emmanuel Ntanyanya tire la sonnette d’alarme

La nuit du dimanche 18 au lundi 19 novembre a été marquée par une série d’attaques perpétrées par des hommes armés dans les villages d’Iguru, Buyungu et Nyakaralaga, situés dans les groupements de Kamakombe et Kabamba en territoire de Kabare. Emmanuel Ntanyanya, acteur social et membre de l’OBAPG, a été l’un des premiers à alerter sur la gravité de cette situation.

Selon les témoignages recueillis, les assaillants, identifiés comme des Maï-Maï, ont procédé à des pillages systématiques, s’attaquant à plusieurs ménages. Armés de machettes et de fusils, ils ont pénétré dans les habitations, emportant de l’argent et des biens de valeur. Les habitants, pris de panique, ont assisté impuissants à ces actes de barbarie.

« C’était comme si ils avaient une liste de cibles », témoigne un habitant d’Iguru. « Ils ont crié les noms des personnes qu’ils cherchaient et ont menacé ceux qui refusaient de leur ouvrir ».

La violence de ces attaques a fait plusieurs blessés. Cinq personnes ont dû être hospitalisées à Karhanda. Les assaillants n’ont reculé que lorsque les villageois ont réagi en utilisant des sifflets et en criant à l’aide.

Un climat d’insécurité grandissant

Cette nouvelle attaque vient s’ajouter à une longue liste d’actes de violence perpétrés dans la région. Les populations de Kamakombe et de Kabamba vivent dans un climat d’insécurité constant, minées par la peur et l’incertitude.

Emmanuel Ntanyanya appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces violences et protéger les populations civiles. « Il est urgent de renforcer la présence des forces de l’ordre dans la région et de mener des patrouilles régulières pour dissuader les groupes armés », déclare-t-il.

Un appel à la solidarité

“Face à cette situation dramatique, il faut que la solidarité s’organise. Les organisations de la société civile, les autorités locales et les communautés doivent se mobiliser pour apporter une aide humanitaire aux victimes et pour mettre en place des mécanismes de protection”.

Il est essentiel que la communauté internationale se saisisse également de cette question et apporte son soutien aux populations de l’Est de la RDC, victimes de ces violences depuis trop longtemps.

  • Egide Kitumaini

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