Société

Incursion nocturne à Goma : Des déplacés de nouveau victimes

Une nouvelle nuit d’angoisse a frappé les déplacés du site de Baraka. Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 novembre, des individus armés ont perpétré une série de cambriolages, ciblant au moins 50 foyers. Les victimes déplorent la perte de leurs biens et certains ont même été victimes de violences physiques.

Claude Rugo, président du Conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, exprime sa profonde indignation face à ces actes de barbarie. « Il est inacceptable que des personnes déjà fragilisées par la guerre soient à nouveau victimes de violences », déplore-t-il. « Ces déplacés ont fui leurs foyers pour trouver refuge et sécurité, et se retrouvent à nouveau exposés à la menace ».

Le président du conseil de jeunesse dénonce également la passivité des forces de l’ordre présentes sur le site. « Il est inconcevable qu’une telle opération puisse se dérouler pendant plus d’une heure sans aucune intervention de la police », s’indigne-t-il. « Leur rôle est de protéger les civils, et ils ont clairement failli à leur mission ».

Face à cette situation alarmante, le Conseil communal de la jeunesse de Karisimbi réclame des mesures immédiates. Un bouclage systématique des camps de déplacés doit être mis en place pour identifier et arrêter les auteurs de ces actes.

Les déplacés doivent être encouragés à dénoncer tout comportement suspect et à collaborer étroitement avec les forces de l’ordre.

Les conditions de vie dans les camps de déplacés doivent être améliorées afin de réduire la vulnérabilité des populations, d’où un appel à la solidarité.

Cette nouvelle attaque rappelle l’urgence d’apporter une réponse coordonnée et efficace à la crise humanitaire qui touche la région. La communauté internationale, les organisations humanitaires et les autorités locales doivent unir leurs efforts pour protéger les populations déplacées et leur offrir une perspective d’avenir.

  • Melchior Nyamugabo

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