Journée mondiale de l’enfance : Alerte sur la situation des enfants au Sud-Kivu
À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, Me Innocent NYAKURA, activiste des droits de l’homme et acteur de la société civile au Sud-Kivu, tire la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante des enfants dans les zones rurales de la province.
« Les enfants du Sud-Kivu sont confrontés à de nombreux défis, notamment le travail des enfants, le délaissement familial et l’exploitation minière », a-t-il déclaré. « Leur place n’est pas dans les mines ou dans la rue, mais à l’école, où ils peuvent apprendre et s’épanouir. »
Me NYAKURA appelle les parents à assumer pleinement leurs responsabilités envers leurs enfants en leur offrant un environnement sûr et propice à leur développement. Il exhorte également le gouvernement congolais à renforcer les mesures de protection de l’enfance et à mettre en œuvre des politiques publiques visant à garantir les droits de tous les enfants.
Les causes d’une situation alarmante
Plusieurs facteurs contribuent à la vulnérabilité des enfants au Sud-Kivu :
- Le travail des enfants : De nombreux enfants sont contraints de travailler dans des conditions difficiles, souvent dans les mines artisanales, mettant en péril leur santé et leur éducation.
- Le délaissement familial : L’abandon et la négligence parentale exposent les enfants à des risques de malnutrition, de maladies et de violences.
- Les conflits armés : Les conflits récurrents dans la région ont un impact dévastateur sur la vie des enfants, les privant de leurs droits les plus fondamentaux.
Un appel à la mobilisation
Face à cette situation alarmante, Me NYAKURA lance un appel à toutes les parties prenantes :
- Les autorités gouvernementales : Renforcer les dispositifs de protection de l’enfance, lutter contre l’impunité et mettre en œuvre des programmes de développement à destination des enfants.
- La société civile : Multiplier les actions de sensibilisation et de plaidoyer en faveur des droits de l’enfant.
- Les organisations internationales : Accroître leur soutien aux initiatives locales en faveur de l’enfance.
« Il est urgent d’agir pour protéger les enfants du Sud-Kivu et leur garantir un avenir meilleur », conclut Me NYAKURA.
- La rédaction