Santé

Kabare : au moins soixante cas de choléra enregistrés dans la zone de santé Miti-Murhesa

choléra, Miti-Murhesa, député, cas, société civile

Le cholera poursuit sa route dans la zone de santé Miti-Murhesa au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare.

Le député provincial Pierre CUBAKA KARHATWE qui cite des sources hospitalières parle de plus de soixante cas de cette maladie dite de mains sales qui viennent d’être enregistrés à l’hôpital général de Miti et au centre hospitalier de Karhanda non loin du centre commercial de Kavumu.

L’élu de Kabare le fait savoir dans une lettre adressée au ministre provincial de la santé dont copie nous est parvenue.

« S’agissant de la prise en charge de malades, j’ai constaté que ces structures sanitaires éprouvent des difficultés dont le manque d’équipements spécifiques, l’espace aménagé pour isolement insuffisant ainsi que l’insuffisance des médicaments », fait savoir Cubaka KARHATWE.

Cet élu de Kabare recommande au Gouvernement provincial à travers le ministère de la santé de rendre disponible urgemment les équipements spécifiques ainsi que les médicaments en vue d’une meilleure prise en charge des malades.

Aux autorités locales et à la zone de santé à travers, les relais communautaires de sensibiliser la population sur les mesures de préventions et de ripostes contre cette maladie.

Et à la population, KARHATWE insiste sur l’observance des mesures d’hygiènes notamment le lavage régulier de mains au savon ou à la cendre, l’utilisation des latrines propres et la consommation d’eau potable.

Et le manque d’eau d’une part et la mauvaise qualité d’eau d’autre part, est à la base des plusieurs maladies comme le choléra dans le groupement de Bugorhe en territoire de Kabare.

L’avis est de la société civile de Bugorhe à travers son président Justin MULINDAGABO qui a contacté votre rédaction à ce sujet.

Ceci après que le groupement de Bugorhe ait enregistré plusieurs cas de choléra.

 « Plusieurs villages ne sont jusque-là alimentés en eau potables et d’autres endroits sont alimentés en eau, mais quand il pleut, celle-ci devient salle car plusieurs centrales de captages ne sont pas bien protégées, j’appelle les autorités à tout le niveau à s’impliquer pour suffisamment servir la population de Bugorhe », Justin MULINDAGABO.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page