Culture

Kabare : Des femmes réfléchissent avant que mars ne s’en aille

Réfléchir sur les défis liés à l’utilisation du numérique face aux aspects socioéconomiques est l’objectif qui mettent des femmes sur une même table. Elles organisent une journée de réflexion ce jeudi 30 mars 2023.

Des femmes leaders appelées Tonde tonde profitent du mois de mars pour pousser loin leur réflexion. Elles motivent leur pensée pendant que l’Est de la RDC fait face à une agression des rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.

C’est en marge de la journée internationale des droits de la femme qu’elles organisent cette rencontre. Les femmes et filles rurales des différents groupements du territoire de Kabare énumèrent les difficultés qu’elles traversent ce dernier temps.

Parmi les obstacles, il y a celles liées à la guerre dans la partie Est du pays. Une situation qui handicape l’économie du pays ainsi que celle des différents ménages que tiennent d’ailleurs nombre de femmes rurales. Il s’agit entre autres de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, du petit commerce etc.

Nanzige Ihanja Xaverine est l’oratrice du jour. Elle dit être satisfaite par des idées émises par ses paires. « Réfléchir ensemble avec les femmes sur les difficultés qui impactent négativement leur économie est pour nous une bonne opportunité afin de trouver des moyens résilients », a-t-elle dit courageusement ajoutant que la femme et la fille rurales peuvent également tirer leur épingle du jeu une fois qu’elles utilisent rationnellement le numérique.

Une centaine des femmes et filles prennent part à la rencontre. Elles viennent de trois groupements du territoire de Kabare. Certains notables les accompagnent à cette manifestation. On note dans la salle Tonde tonde de Kavumu, la présence du chef de centre de Bugorhe. Le thème de la Jif cette année est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».

Les technologies innovantes peuvent jouer un rôle important dans la promotion de l’égalité des genres et dans la satisfaction des besoins des femmes et des filles rurales. Elles y croient parfaitement.

  • Hobereau Kitumaini

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