Plus de 48 cas de choléra sont enregistrés dans le village Lugendo. Il est situé dans le territoire de Kabare. A cette pandémie s’ajoute 6 autres cas de noyade sur le lac kivu. Ce bilan traduisant le drame vécu par la population de cette partie de Kabare est évalué sur une période de trois mois.
Ce qui engendre la propension de cette maladie des mains sales est le manque d’eau potable dans cette partie du territoire de Kabare il y a de cela quelques mois. Malgré les plaidoyers menés auprès des autorités locales et certaines organisations de développement, la situation reste inchangée.
C’est le chef de village de Lugendo qui le dit avec regret. Mushagalusa Nzeimwai Dieudonné indique que d’autres cas de violences basées sur le genre sont enregistrés au sein de cette entité.
Des filles et femmes sont obligées d’aller chercher cette denrée rare à des kilomètres. Elles passent sur des chemins parsemés d’obstacles tels que le viol et la violence sexuelle.
Malheureusement, elles puisent une eau souillée. Celle-ci est à la base des maladies. D’autres consommateurs traversent le lac à bord d’une pirogue vers la rive de Kabonde. Cette situation ne laisse pas cette préoccupation sans incident. Quelques noyades s’en suivent.
Si rien n’est fait dans l’urgence, le nombre des cas va augmenter. C’est une crainte exprimée par nombre d’acteurs de la société civile dans ce coin de la province du Sud-Kivu.
Une occasion d’inviter les organisations humanitaires et les autorités provinciales à trouver des pistes de solution aux besoins de cette population de Lugendo.
- La rédaction
