Société

Kabare : La promotion de la faune passe à travers les peuples autochtones

Des femmes autochtones pygmées du village Muyange s’engagent. Elles manifestent cet engagement depuis qu’elles se sont réunies autour d’une table le samedi passé. Elles continuent à discuter sur des questions liées à la sauvegarde de la biodiversité du Parc National de Kahuzi-Biega.

Jean-Marie Kasula, leader et chef PA du village Muyange comprends le bien-fondé de la préservation de l’environnement. Cette considération le pousse à sensibiliser des femmes de sa communauté à faire autant dans leur agissement.

Quelques-unes d’entre-elles témoignent : « Pendant plusieurs années, nous avons contribué à la destruction de la faune et flore du PNKB ». Cependant, elles regrettent ce comportement.

Des séances de sensibilisation les aident à comprendre que protéger l’environnement devrait les animer à chaque fois qu’intervient une certaine destruction de celui-ci.

Plusieurs témoignages sont donnés lors d’une réunion de sensibilisation organisée afin de parler sur la protection de l’environnement. Des engagements sont pris des femmes autochtones pygmées le samedi dernier. La matinée de ce mercredi 8 février, cette catégorie ne jure qu’au nom de la défense du patrimoine, riverain de leurs habitations.

Jean Marie Kasula promet au directeur du Pnkb d’observer consciencieusement ces engagements. « Nous allons dénoncer tout acte de braconnage et de carbonisation au sein du parc », a-t-il rassuré.

Le Directeur chef de site du Pnkb promet de travailler en commun accord avec les communautés pygmées de Muyange. Il n’oublie pas qu’à côté de Muyange se retrouvent les villages Cibuga et Buyungule. Tous pour la préservation de ce site du patrimoine mondial.

  • Don Mutabazi

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