Kabare : L’insécurité gangrène les fêtes de fin d’année dans le groupement de Mudusa
Alors que la période des fêtes est synonyme de réjouissances, les habitants du groupement de Mudusa, dans le territoire de Kabare, vivent dans la peur. La société civile locale tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence de l’insécurité dans cette région.
Selon François Mubalama, président de la société civile de Mudusa, les habitants de Nyantende, Mufungé, Kabungo et Kalangwe sont régulièrement victimes de tracasseries de la part de jeunes délinquants, appelés localement “Lambeurs de voitures”. Ces derniers installent des barrages routiers aux environs de Nyamuhoza, sur la route nationale numéro 5, pour rançonner les passants.
La nuit du 29 décembre, un drame a endeuillé le sous-village d’Igoki. Un père de famille a été mortellement poignardé par son propre fils lors d’une dispute. L’auteur du crime a été interpellé et placé en garde à vue à la police de Kasihe.
« Cet acte barbare est inacceptable », s’indigne François Mubalama. « Nous demandons à la justice de sévir et de condamner l’auteur de ce crime conformément à la loi. »
La même nuit, trois présumés voleurs ont été appréhendés par la population de Buhozi et remis à la police.
Face à cette situation alarmante, la société civile de Mudusa lance un appel pressant aux autorités pour renforcer les mesures de sécurité dans la région. « Les habitants de Mudusa ont le droit de célébrer les fêtes en toute sérénité », déclare François Mubalama.
La société civile appelle également la population à la vigilance et à la responsabilité, tout en évitant toute action susceptible d’envenimer la situation.
Les autorités provinciales et locales sont vivement interpellées pour prendre des mesures urgentes afin de mettre fin à cette insécurité grandissante. Un déploiement renforcé des forces de l’ordre et des opérations de sécurisation sont notamment réclamés.
Il est urgent de rétablir l’ordre et la paix dans le groupement de Mudusa afin que les populations puissent vivre en toute sécurité.
- La rédaction