L’inexpérience des opérateurs de saisi et la faiblesse des batteries d’ordinateurs. Voilà les deux grands défis majeurs à la base de la lourdeur constatée lors de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs dans le groupement de Bugorhe.
C’est le président de la société civile de cette entité qui tire la sonnette d’alarme l’après-midi de ce Jeudi 23 Février 2023.
Celui-ci constate que le plus performant des OPs arrive à enrôler 45 électeurs par jour.
Par ailleurs, les prévisions de la Commission Electorale National Indépendante prévoient que chacun puisse identifier et enrôler plus de 60 personnes afin atteindre l’objectif d’ici le 16 mars de cette année.
Justin Mulindangabo craint que le peu de jours destinés à cette opération ne permette pas à tout le monde de se faire enrôler alors que tout le monde est sensibilisé à devoir remplir ce devoir civique.
Il propose déjà que la CENI prolonge la durée du processus pour permettre à tout le monde d’avoir une carte d’électeurs.
Des Ops non connus à Ninja ?
Le président de cette structure citoyenne alerte sur un acte de xénophobie survenu dans la chefferie de Ninja en territoire de Kabare.
Notre source parle de la présence d’un groupe d’opérateurs de saisi, non originaire de cette chefferie qui aurait été interdit d’y prester.
Le motif est qu’ils ne sont pas natifs de cette entité. Cette situation est déplorée par quelques défenseurs de droit de l’homme du milieu.
Les victimes de cet acte ont plié bagages et sont rentrées chez elles à Kavumu et ailleurs.
- Prosper Safari
