Société

Kabare : Luhihi nouveau repère des opérateurs économiques et creuseurs artisanaux

opérateur économiques, creuseurs artisanaux, luhihi, carré minier

Le groupement de Luhihi qui connait d’intenses activités d’exploitation de l’or est devenu le dernier refuge de plusieurs opérateurs économiques et creuseurs artisanaux venus d’autres coins de la province.

La plus part des puits d’or en plein exploitation sur la colline Nyenyezi à 3 kilomètres du centre commercial de Luhihi appartiendrait à certains opérateurs économiques de Bukavu et des périphéries d’où exercent des milliers de creuseurs artisanaux.

Autours de ce carré minier fonctionne déjà quelques restaurants et bistrots fortune entretenue par des personnes venues d’ailleurs.

Les petits commerçants et d’autres vendeurs ambulants ont choisi pour le moment Luhihi pour écouler facilement leurs produits et articles.

Au moins tous les services générateurs des recettes en province comme la DPMER sont aussi représentés à Luhihi à fin de percevoir les taxes de l’état due à l’exploitation des minerais dans cette contrée.

Constat fait par une équipe de Gorilla FM qui s’est rendue jeudi à Luhihi.

Abordés par vos reporters, quelques habitants de Luhihi pensent que l’exploitation des minerais dans leur milieu va contribuer au développement de leur entité.

C’est le cas de BABUNGA MURHULA Franck, originaire du milieu et gérant de la coopérative minière de LUHIHI.

A part le développement économique du milieu, celui-ci pense que ces activités vont donner du travail aux autochtones pour ainsi lutter contre le chômage.

De son côté, le préfet de l’institut Luhihi 2, Pascal RWABADUKA pense que l’exploitation minière va booster le développement de Luhihi car selon lui des innovations y sont visibles notamment des restaurants qui vont contribuer à  la lutte contre la pauvreté.

Signalons que le site minier de Luhihi est situé sur la montagne Nyenyezi à 3 kilomètres de Luhihi centre.

A part la COMILU, deux autres coopératives sont opérationnelle sur place.

Il s’agit de la COMIBEKO et de la COMUKI.

Un article de Bujiriri Hélène.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page