Discuter sur comment mettre fin à la tracasserie militaire dont sont victime quelques habitants du groupement de Bugorhe, c’est l’objectif d’une réunion d’urgence tenue dans le village de Kashenyi en groupement de Bugorhe ce jeudi 1er juin 2023.
La rencontre met autour d’une table, le chef de village de Kashenyi et certains acteurs sociaux du groupement de Bugorhe.
Au sortir de cette réunion, plusieurs résolutions sont prises. C’est entre autre exiger la suppression des toutes les barrières illégalement érigées par certains éléments des forces armées de la République Démocratique du Congo.
Ces acteurs sociaux proposent également une étroite collaboration avec les services de sécurité afin de mettre hors d’état de nuire des personnes à la base de l’insécurité dans cette partie du territoire de Kabare.
Richard Kayeye président de la structure de protection communautaire et de l’environnement et l’un de participants à ces assises. Il se réjouit des conclusions et engagements assortis de cette réunion et pense que ces résultats vont permettre à ce que la population qui exerce les activités champêtres et qui est victime de ces tracasseries puisse vaquer librement à ses occupations.
Certains éléments des FARDC sont accusés d’avoir érigé illégalement des petites barrières le long de chemins du côté de Nyantagwe, Bishibirhu, Kabulungu, Buhinda, Bulenge, etc. Malheureusement c’est pour tracasser les passagers qui viennent de leurs champs et d’autres activités commerciales.
Le cas le plus récent est celui d’un cultivateur des tomates qui a été blessé par un élément de FARDC à Bulenge dans le village de Kashenyi au motif de n’avoir pas donné une certaine quantité de tomates exigée par le militaire commis à une barrière illégalement érigée à ce niveau.
- Willy Ntaboba
