Emmanuel Misangwe Ntanyanya est décédé. Cette mort ferait suite à un ‘’homicide volontaire’’. D’après quelques témoins, le corps d’Emmanuel est retrouvé sans vie. L’incident malheureux est enregistré ce dimanche 14 mai 2023 vers 17 heures.
« L’enseignant de profession est retrouvé étranglé dans son champ où il faisait paitre ses chèvres », témoigne une source sur place à Ihusi dans le territoire de Kalehe.
C’est non loin de son domicile situé dans le village Munanira en groupement Mbinga-Sud qu’il est retrouvé sans souffle de vie ce jour de sabbat.
« Ce sont des enfants qui rapportent la nouvelle du décès », indique une source qui signale que la partie supérieure de son corps avait la trace d’une corde appelée ‘’Kabanga’’. Ce qui suppose qu’il aurait été étranglé à moyen d’une corde.
Ce professionnel de la craie enseignait à l’Ecole Primaire Lwako/Cibanda de Kalehe. C’est une école conventionnée catholique. S’est-il donné la mort ? Des bourreaux l’ont tué ? Il est actuellement difficile de répondre à ces questions. Aucune enquête n’est annoncée jusqu’à ce stade.
Ntanyanya est le deuxième maitre de chant de la chorale Saint Joseph d’Ihusi en territoire de Kalehe. « Après nous avoir guidé pendant la première messe ce dimanche, il est monté à la maison. C’est vers 17 heures que nous avons été alerté de son décès brusque », s’étonne sieur Janvier Murhula, un choriste de sa chorale qui a loué la façon dont Emmanuel menait le chant pendant la messe.
Samedi dernier, Monseigneur Maroy Rusengo, Archevêque de Bukavu a dit une messe d’action de grâce à la paroisse Vierge Vivante d’Ihusi. Elle est située à environ 66 kilomètres de Bukavu.
Des cas d’étranglement à la corde appelé ‘’Kabanga’’ deviennent récurrents à Bukavu et dans différents coins de la province du Sud-Kivu. Cette situation devait attirer l’attention de tout le monde, la vie étant sacrée.
- Egide Kitumaini
