Société

Kalungu-Numbi : Racket et violence sur fond de barrières illégales

La nuit du mardi 12 juin 2024 a été tragique pour M. Fikiri Justin, alias Kibonge, boucher à Kalungu, dans le groupement de Buzi, territoire de Kalehe. Son domicile a été attaqué par des individus armés non identifiés, vêtus de tenues militaires, qui lui ont dérobé une somme d’argent et son téléphone portable.

Un vol à main armée qui illustre un climat de peur permanent

Ce braquage n’est que la face visible d’un problème bien plus profond : l’insécurité grandissante qui règne sur le tronçon Kalungu-Numbi. La population vit dans un climat de terreur constant, obligée de franchir une multitude de barrières illégales érigées par des militaires (FARDC) à Kayaya, Chebumba, Mikondo et Bulagiza, et par des civils armés (Wazalendo) à partir de Magoba, Kakenge et à l’entrée de Numbi.

Des extorsions et des violences inacceptables

A chaque passage, les usagers doivent s’acquitter de sommes allant de 500 à 5000 francs congolais. La moindre résistance se solde par des violences physiques, assimilables à des traitements cruels et inhumains.

Un appel pressant à l’action des autorités

Face à cette situation intolérable, la société civile de Buzi, par la voix de son président James Musangaya, lance un appel pressant aux autorités militaires à tous les niveaux. Elle exige une implication forte et immédiate pour mettre fin à ces pratiques de racket illégales et illégitimes.

Mobilisation citoyenne pour briser le cycle de l’impunité

La société civile appelle également à la vigilance les citoyens et les encourage à dénoncer systématiquement les cas d’extorsion et de violence dont ils sont victimes. Ensemble, il est possible de briser le cycle de l’impunité et de bâtir un environnement sûr et prospère pour tous.

  • Egide Kitumaini

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