Société

Kamanyola : Des familles rapatriées du Burundi livrées à une précarité extrême

Plus d’un mois après leur retour du Burundi, plusieurs familles de déplacés à Kamanyola vivent dans des conditions d’une précarité alarmante. Selon M. Dunia Mazambi, chef de l’avenue Ngiringiri, ces familles manquent cruellement de vivres et de biens non alimentaires essentiels, se retrouvant totalement dépourvues d’assistance.

Le conflit armé qui continue de sévir dans l’Est de la RDC a provoqué des déplacements massifs de populations, laissant derrière elles des milliers de personnes sans abri, sans accès aux soins médicaux et dans une vulnérabilité extrême. Le cas de ces familles revenues du Burundi illustre tragiquement cette réalité.

« Les ménages de ces déplacés ont été pillés. Ils n’ont ni à manger ni à boire. Ils souffrent énormément. Ils n’ont même pas d’habits, leur situation est désespérée », témoigne un habitant de Kamanyola, décrivant la misère dans laquelle ces familles sont plongées.

Face à cette urgence humanitaire, un appel pressant est lancé aux organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires afin qu’elles interviennent le plus rapidement possible pour apporter une aide vitale à ces populations en détresse. La fourniture de vivres, de vêtements, d’abris et de soins médicaux est cruciale pour soulager les souffrances de ces familles et leur permettre de retrouver une dignité humaine.

Ce bulletin quotidien d’information humanitaire, réalisé par le consortium RATECO-REMEL avec l’appui de la Benevolencija Grands Lacs, met en lumière la situation critique de ces déplacés et l’impératif d’une action humanitaire rapide et coordonnée.

  • La rédaction

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