Société

Kanyabayonga : Calme précaire après des combats entre groupes armés

La situation sécuritaire reste tendue dans la cité de Kanyabayonga et ses environs, dans la zone située entre le sud du territoire de Lubero et la partie nord de la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Il s’observe un calme précaire après des combats. Si ce dimanche 9 juin, un calme relatif règne dans la cité, des sources concordantes rapportent des tirs sporadiques de mortier entendus autour de Kanyabayonga samedi après-midi. Ces tirs font suite à des combats qui ont opposé les rebelles du M23 à une coalition de trois groupes armés locaux.

Changement de contrôle à Mirangi, Lusuli et Kyahala

Vendredi soir, les groupes armés locaux ont réussi à reprendre le contrôle des localités de Mirangi, Lusuli et Kyahala, situées à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Kanyabayonga, après des affrontements avec le M23.

Le M23 conserve une partie du terrain

Malgré ces revers, le M23 maintient son emprise sur la majeure partie de la chefferie de Bwito, depuis le village de Bulindi, à 10 kilomètres au sud-ouest de Kanyabayonga. Sur le même axe, l’armée congolaise et ses alliés contrôlent la zone qui s’étend de Kilambo-Bitongi à Kanyabayonga.

Appel à l’aide pour les déplacés

Les acteurs de la société civile de Bwito, actuellement réfugiés à Kanyabayonga, plaident pour le déploiement d’une assistance humanitaire aux nombreux déplacés entassés dans le sud de Lubero. Ils insistent également sur la nécessité d’un retour rapide à la stabilité dans cette zone où la situation demeure très volatile.

Une situation complexe et volatile

La situation sécuritaire dans la région de Kanyabayonga reste complexe et volatile. Les combats entre groupes armés et les tirs sporadiques constituent une menace constante pour les populations civiles. L’arrivée d’une aide humanitaire et le retour de la stabilité sont urgents pour soulager les souffrances des populations et leur permettre de regagner leurs foyers.

  • Sifa Mastake

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page