Kavumu en feu : Un meurtre suscite une colère populaire et paralyse la cité
Un épais nuage de colère a envahi Kavumu ce matin. La ville, habituellement animée, était plongée dans un silence lourd et oppressant. La raison de cette paralysie ? Le meurtre brutal d’un habitant, survenu dans la nuit, a mis le feu aux poudres.
Sieur Kabwana, âgé d’une cinquantaire d’année a été tiré à bout portant ce jeudi vers 19h30. Les premières informations recueillies auprès des témoins indiquent que c’est une personne en arme qui a osé tiré sur la victime. La nouvelle s’est rapidement répandue comme une traînée de poudre, suscitant une vague d’émotion et d’indignation au sein de la communauté.
Dès l’aube, des centaines d’habitants ont convergé vers le centre-ville pour exprimer leur colère et leur désarroi. Armés de pancartes et scandant des slogans hostiles aux auteurs de ce crime, ils ont bloqué les principales artères, paralysant ainsi toutes les activités.
“Nous en avons assez de vivre dans la peur”, “Nous voulons que justice soit faite”, regrette le responsable de la société civile à Kavumu. Les manifestants ont exprimé plusieurs revendications. Ils exigent que les auteurs de ce crime soient rapidement identifiés, arrêtés et traduits en justice. Ils réclament le renforcement de la sécurité dans la région pour mettre fin à l’insécurité grandissante.
Ils demandent aux autorités de prendre des mesures concrètes pour protéger les populations civiles. Cette manifestation a eu des conséquences importantes sur la vie quotidienne des habitants. Les écoles ont été fermées, les commerces ont cessé leurs activités et les transports ont été interrompus. La tension est palpable dans la ville et les habitants craignent de nouvelles violences.
Ce drame vient une nouvelle fois rappeler la fragilité de la situation sécuritaire à Kavumu. Les habitants, exaspérés par les violences répétées, exigent des réponses concrètes de la part des autorités. La question est de savoir si ces manifestations réussiront à provoquer un changement durable.
- Egide Kitumaini
