La Synergie des syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo a décidé de maintenir la grève en cours. Cette décision a été prise lors d’une assemblée générale tenue le samedi 12 octobre 2024 à Kinshasa.
Les enseignants évaluant la situation, ont décidé de poursuivre leur mouvement jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Des revendications claires et pressantes selon un syndicaliste.
Les professionnels de l’enseignement réclament notamment le paiement des enseignants NU et NP. Il s’agit des enseignants non-payés ou non-payés régulièrement, une situation qui pénalise de nombreux enseignants dans le pays.
Quant à la rationalisation de la gratuité de l’enseignement, les enseignants souhaitent que les mesures prises pour rendre l’enseignement gratuit soient mises en œuvre de manière équitable et efficace.
Les syndicats estiment qu’un salaire minimum de 500 dollars constitue un montant nécessaire pour assurer un niveau de vie décent aux enseignants et ainsi améliorer la qualité de l’éducation.
Un appel à la mobilisation générale. La Synergie des syndicats appelle les parents à garder leurs enfants à la maison en signe de solidarité avec les enseignants et pour exiger du gouvernement des réponses concrètes.
Le mouvement s’étend. Les enseignants du territoire de Kalehe, dans le Sud-Kivu, ont également tenu une réunion le 13 octobre pour exprimer leur soutien à la grève nationale.
Jean-Bosco Puna, syndicaliste, a déclaré à Sifa Mastake de Gorilla FM que cela est un enjeu pour l’avenir de l’éducation
Cette grève souligne l’urgence d’améliorer les conditions de travail des enseignants en RDC. Les revendications des syndicats sont légitimes et mettent en évidence les défis auxquels fait face le secteur de l’éducation.
- La Rédaction
