Environnement

La société civile de Kalehe salue l’interdiction de l’exploitation forestière et minière dans le Parc National de Kahuzi-Biega

La société civile environnementale du territoire de Kalehe exprime sa satisfaction face à la récente décision du gouverneur de province interdisant toute exploitation forestière et minière au sein du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB). Cette mesure, jugée essentielle pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, marque une étape importante dans la lutte contre la dégradation environnementale dans la région.

« C’est une avancée majeure pour la protection de notre environnement et de notre patrimoine naturel », s’est réjoui Jérémie Shanvu, représentant de la société civile environnementale de Kalehe. « Après de nombreuses alertes sur la destruction du PNKB, cette décision est une réponse forte et nécessaire. »

Un engagement citoyen pour une application effective

Consciente de l’enjeu, la société civile s’engage à jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de cet arrêté. « Nous allons mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour les informer de cette nouvelle mesure et de son importance », a précisé Jérémie Shanvu. « Il est crucial que chacun comprenne les enjeux et participe à la protection de notre parc national. »

Un appel à la collaboration

Pour garantir l’efficacité de cette interdiction, la société civile appelle les autorités locales et les services de l’ordre à renforcer leur collaboration. « C’est un travail d’équipe », souligne Jérémie Shanvu. « Nous devons tous travailler ensemble pour faire respecter cet arrêté et protéger notre environnement. »

Des mesures d’accompagnement nécessaires

Par ailleurs, la société civile demande aux autorités provinciales de mettre en place des mesures d’accompagnement pour faciliter l’application de cet arrêté. Il s’agit notamment de renforcer les moyens de contrôle, de soutenir les communautés locales dans la recherche de solutions alternatives et de mettre en place des programmes de sensibilisation à long terme.

Un signe d’espoir pour l’avenir

Cette décision du gouverneur est un signe fort qui démontre la volonté des autorités provinciales de protéger ce patrimoine mondial. Elle ouvre également de nouvelles perspectives pour le développement durable de la région.

  • Sifa Mastake

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