La société civile d’Uvira dénonce l’état catastrophique de la RN5 et réclame des actions urgentes
La nouvelle société civile congolaise du territoire d’Uvira s’est élevée avec vigueur contre l’état de délabrement avancé de la route nationale numéro 5, notamment sur le tronçon Kamanyola-Makobola.
Dans une déclaration adressée au gouverneur de province du Sud-Kivu, la société civile tire la sonnette d’alarme sur les conséquences désastreuses de cette situation.
Les récentes inondations et les travaux d’infrastructures à l’arrêt ont rendu cette route quasi impraticable, multipliant les accidents de la route. Cinq personnes ont ainsi été grièvement blessées dans un accident survenu à Luberizi et sont actuellement hospitalisées en soins intensifs à Sange.
Par ailleurs, les quatre ponts en construction sur cet axe routier, notamment ceux de Kakenge, Sange, Kavuguvugu et Mikamba, avancent à un rythme extrêmement lent. Cette situation favorise non seulement les accidents de la route mais aussi l’insécurité, avec une recrudescence des vols et des enlèvements.
Byamungu Shamamba, signataire de la correspondance, exhorte le gouvernement provincial à intervenir rapidement pour réhabiliter cette route vitale et à finaliser les travaux des ponts. “Si aucune mesure n’est prise dans les plus brefs délais, la population se réserve le droit de mener des actions citoyennes de grande envergure pour faire entendre sa voix”, a-t-il averti.
Cet appel met en valeur l’urgence de la situation. Il souligne également l’importance des infrastructures routières pour le développement économique et social de la région.
- Melchior Nyamugabo
