Société

L’alerte de la NDSCI face au risque d’éboulements à Goma

La Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI chunvi ya Congo, tire la sonnette d’alarme face à la prolifération sauvage de constructions sur des sites à risque dans la ville de Goma. Cette situation, selon l’organisation, expose la population à des dangers imminents, notamment en période pluvieuse.

Dans une interview accordée à notre rédaction, Alain Mutiki, porte-parole de la NDSCI, a pointé du doigt plusieurs quartiers de la ville où les constructions anarchiques sont particulièrement préoccupantes. Parmi les sites les plus exposés, il a cité Kabwakasire, les collines surplombant Kasali et le lycée Wima, ainsi que Burhende et la route de Gyamba. “Dans ces zones, les maisons sont construites les unes sur les autres, sur des sols instables, ce qui augmente considérablement les risques d’éboulements”, a-t-il alerté.

La NDSCI dénonce la complicité de certains habitants et agents de l’État dans cette situation. “Malgré les risques évidents, des constructions continuent d’émerger, favorisées par une certaine laxité des autorités et la cupidité de certains individus”, déplore Alain Mutiki.

Face à cette menace, la NDSCI lance un appel pressant aux autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures urgentes afin d’enrayer cette situation. “Il est impératif de renforcer les contrôles urbanistiques, d’évacuer les zones à risque et de sensibiliser les populations aux dangers encourus”, a insisté le porte-parole de l’organisation.

L’organisation citoyenne appelle également les habitants des zones à risque à faire preuve de responsabilité et à quitter les lieux avant qu’il ne soit trop tard. “La vie n’a pas de prix”, a rappelé Alain Mutiki. “Il vaut mieux perdre quelques biens matériels que de risquer sa vie et celle de ses proches.”

Avec l’arrivée de la saison des pluies, le risque d’éboulements et d’inondations s’accroît considérablement. Les autorités urbaines et provinciales sont donc appelées à redoubler d’efforts pour prévenir les catastrophes et protéger les populations.

Jean-François Lyotard disait que « La nature ne pardonne pas. Il est de notre devoir de respecter ses lois et de vivre en harmonie avec elle. »

  • Melchior Nyamugabo

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