CBCS-Network, avec le soutien de partenaires internationaux, lance une vaste campagne agro écologique dans les provinces du Maniema et du Sud-Kivu en RDC.
Face aux défis du changement climatique et à la dégradation des terres, CBCS-Network s’engage à promouvoir l’agroécologie résiliente au climat et à la biodivesité. En partenariat avec Agroecology Fund, CS Fund et l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA), l’organisation met en œuvre un programme ambitieux visant à renforcer la résilience des communautés locales. « En distribuant des semences locales adaptées aux conditions climatiques locales et en promouvant des pratiques agricoles traditionnelles ».
Elle vise également à soutenir les femmes rurales en les impliquant activement dans toutes les étapes de la production agricole et en renforçant leurs capacités.
CBCS-Network vise aussi à préserver la biodiversité en encourageant des pratiques agroécologiques respectueuses de l’environnement et en protégeant les forêts primaires et en assurant la souveraineté alimentaire, tout en favorisant la production locale et en réduisant la dépendance aux importations.
Selon Josué Aruna, c’est une campagne prometteuse. Lancée officiellement le 15 août dans la province du Maniema, la campagne a déjà permis de distribuer plusieurs tonnes de semences à des milliers de producteurs. Les activités se poursuivent dans les zones de haute et basse altitude du Sud-Kivu, avec un accent particulier sur l’implication des femmes.
Des défis à relever, des opportunités à saisir
« Malgré les progrès réalisés, des défis persistent, notamment en matière d’accès aux marchés et de financement », explique M. Aruna. Cependant, CBCS-Network travaille activement à trouver des solutions durables. La récente discussion de collaboration avec la banque Equity CBDC ouvre de nouvelles perspectives pour le financement de l’agroécologie en RDC.
Un modèle inspirant pour l’Afrique
Le projet mené par CBCS-Network est un exemple concret de l’impact positif que l’agroécologie peut avoir sur les communautés locales. En combinant des pratiques agricoles traditionnelles avec des connaissances scientifiques modernes, ce projet contribue à renforcer la souverainété alimentaire, à préserver l’environnement, conserver la iodiversité et à améliorer les conditions de vie des populations autochtones.
- Egide Kitumaini
