Les passagers des ports de Buzi, Miramba et Minova confrontés à des taxes illégales pour les gilets de sauvetage
Les habitants des territoires de Kalehe et Kabare, qui utilisent les ports de Buzi, Miramba, Kasunyu, Kiniezire et Minova pour leurs déplacements sur le lac Kivu, sont confrontés à une situation préoccupante. En effet, de nombreux témoignages font état de pratiques illégales consistant à exiger le paiement de sommes d’argent en échange de gilets de sauvetage.
Selon Shamavu Juge, acteur de la société civile, ces taxes, souvent perçues sans aucune justification ni délivrance de quittance, constituent un véritable racket pour les populations locales. Cette situation est d’autant plus inacceptable que le port du gilet de sauvetage est une mesure de sécurité essentielle, mise en place pour protéger la vie des passagers.
Il est urgent que les autorités compétentes interviennent pour mettre fin à ces pratiques illégales et garantir le respect des droits des citoyens.
« La libre circulation des personnes sur le lac Kivu est compromise par des pratiques illégales qui se multiplient aux niveaux des ports. À Buzi, Miramba, Kasunyu, Kiniezire et Minova, les passagers sont obligés de payer des sommes d’argent pour obtenir un gilet de sauvetage, une mesure de sécurité pourtant obligatoire », regrette Shamavu.
Ces taxes illégales, dénoncées par Shamavu Juge, président de la société civile, pénalisent les populations les plus vulnérables et entravent les échanges commerciaux. De nombreux voyageurs renoncent à leurs déplacements par manque de moyens ou par crainte de représailles.
Cette situation met en évidence l’urgence de renforcer le contrôle des activités portuaires et de garantir le respect des droits des citoyens.
Face aux multiples témoignages faisant état de pratiques illégales sur les ports de Buzi, Miramba, Kasunyu, Kiniezire et Minova, la société civile s’élève contre ces abus. Shamavu dénonce notamment le racket des passagers qui sont contraints de payer pour obtenir un gilet de sauvetage.
Cette situation est intolérable et nécessite une intervention rapide des autorités compétentes.
- Egide Kitumaini