Les travaux de réhabilitation de la RN3 Miti-Tshivanga progressent : espoirs et défis
Les travaux de réfection de la route nationale n°3, sur le tronçon Miti-Tshivanga d’une longueur de sept kilomètres, avancent progressivement. Les engins de chantier, notamment une puissante pelle mécanique hydraulique, s’activent déjà au niveau du quartier général du Parc National de Kahuzi-Biega.
Depuis mercredi dernier, les équipes sont à pied d’œuvre pour tracer les canaux d’évacuation et réaliser les travaux préparatoires. Ces avancées sont accueillies avec satisfaction par les usagers qui attendent impatiemment de voir cette route revêtir un nouvel aspect.
À Cibinda, Kafulmaye, Kashanja et Miti, les contours de la future route se dessinent déjà. Les ingénieurs chinois, chargés de la réalisation de ces travaux, mettent en place des campements provisoires à chaque nouvelle étape du chantier.
Si les usagers doivent parfois patienter le temps que les engins de chantier terminent certaines opérations, ils comprennent les contraintes liées à ce type de travaux. Comme le dit le proverbe, “on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs”. En effet, certains champs et habitations situés le long de la route sont impactés par les travaux. Les canalisations existantes, souvent mal orientées, provoquent des inondations dans les champs voisins.
Les ingénieurs chinois s’efforcent de s’adapter aux spécificités du terrain et de prendre en compte les contraintes environnementales. Cependant, ils doivent faire face à un défi de taille : remettre en état une route dont l’infrastructure date de l’époque de la République du Zaïre. Les anciens canaux d’évacuation, conçus pour une route bitumée, ne sont pas toujours adaptés aux besoins actuels.
- Prosper Safari