Société

L’évêque Muyengo et ses collaborateurs échappent de justesse à une attaque armée

Ce matin, aux alentours de 8h30, un événement choquant s’est produit à l’évêché d’Uvira, plongeant la communauté chrétienne locale dans l’émoi. Monseigneur Sébastien Joseph Muyengo Mulombe, évêque d’Uvira, ainsi que les abbés Mukuninwa Ricardo et Bernard Kalolero, ont été la cible d’une attaque à main armée, échappant de justesse à la mort.

Selon les témoignages recueillis, trois individus en uniforme des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), s’exprimant en tshiluba, ont fait irruption dans l’enceinte de l’évêché. Après avoir neutralisé la sentinelle, Monsieur Mwamba, et le cuisinier, Monsieur Jean, ils ont pénétré dans la résidence, semant la terreur parmi les occupants.

Monseigneur Muyengo et ses collaborateurs, sortis pour comprendre la situation, ont été immédiatement menacés par les assaillants, qui ont brandi leurs armes à feu et les ont contraints à se coucher au sol. Les malfaiteurs ont ensuite procédé à une fouille minutieuse des lieux, dérobant argent, téléphones portables et autres biens matériels. Avant de quitter les lieux, ils ont enfermé Monseigneur et les abbés dans leurs chambres, proférant des menaces de mort en cas de résistance.

Par un miracle, les assaillants ont finalement quitté l’évêché, laissant Monseigneur et ses collaborateurs sains et saufs. Les sœurs missionnaires de Jésus Emmanuel, arrivées peu après, ont découvert la scène et ont rapidement alerté la communauté.

Cet incident a suscité une vive émotion à Uvira et au-delà. La communauté chrétienne locale est sous le choc, et de nombreuses voix s’élèvent pour condamner cet acte odieux et demander que les responsables soient rapidement identifiés et traduits en justice.

Les autorités locales ont été informées de l’incident et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et identifier les auteurs. La sécurité a été renforcée autour de l’évêché pour prévenir toute nouvelle tentative.

Cet événement tragique rappelle la vulnérabilité des communautés religieuses dans certaines zones de la RDC et souligne l’urgence de renforcer la sécurité et de lutter contre l’impunité.

  • Égide Kitumaini 

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