Nord-Kivu : 500 000 enfants déplacés, victimes oubliées de la guerre, crient famine !
Un cri d’alarme retentit du Nord-Kivu : la situation des enfants déplacés par la guerre devient intenable. Parmi les deux millions de personnes déracinées dans la province, un demi-million d’enfants sont plongés dans un oubli cruel, confrontés à la malnutrition et aux maladies liées à la famine.
Aimé Mukanda Mbusa, notable du territoire de Rutchuru, tire la sonnette d’alarme. Ayant parcouru les sites de déplacés autour de Goma et dans le territoire de Lubero, il dépeint un tableau humanitaire désastreux. “La situation est alarmante”, insiste-t-il.
Un appel urgent à l’aide humanitaire
M. Mukanda Mbusa exhorte les États-Unis, à l’origine de la trêve humanitaire, à agir sans délai pour secourir ces enfants en détresse. Nourriture, médicaments, vivres et biens de première nécessité : leurs besoins sont criants.
Mettre fin à la guerre, une priorité absolue
Parallèlement à l’aide humanitaire d’urgence, le notable appelle le gouvernement congolais à multiplier les efforts pour mettre fin à la guerre qui déchire la région. “Il est urgent de trouver une solution politique durable à ce conflit qui ne fait qu’aggraver les souffrances des populations”, martèle-t-il.
Combattre le fléau du détournement de l’aide
M. Mukanda Mbusa ne manque pas de dénoncer les détournements d’aide humanitaire qui privent les plus vulnérables des ressources vitales. Il exhorte le gouvernement à mettre en place des mécanismes de suivi rigoureux pour garantir une distribution équitable et transparente de l’aide.
Un message d’espoir pour les enfants du Nord-Kivu
Face à l’horreur de la guerre et à la détresse des enfants déplacés, Aimé Mukanda Mbusa lance un message d’espoir. “Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Mobilisons-nous tous pour sauver ces innocents et leur offrir un avenir meilleur”, implore-t-il.
- La Rédaction