Société

Nord-Kivu : la société civile dénonce des actes criminels commis par le M23 au Nord-Kivu

La société civile de Rumangabo dans le groupement Kisigari (Nord-Kivu), une zone occupée par le M23, dénonce les multiples cas de violation des droits de l’homme perpétrés par des rebelles du M23 dans plusieurs localités du Nord-Kivu.

Le cas le plus frappant s’est reproduit à Biruma. Ici, tous les malades sont chassés brutalement du centre de santé. Des infirmiers déshabillés de leurs blouses par ces rebelles avant de sceller complètement cette structure sanitaire.

Une femme enceinte a perdu la vie, lundi à Rumangabo, par manque d’assistance médicale car le centre de santé de Katale n’est plus opérationnel, dénonce la société civile de Rumangabo.      

Dans un communiqué diffusé le 12 décembre, la société civile indique qu’en date du 9 décembre au moins quatre localités ont été vidées de leur population sur ordre des rebelles.

La plupart a trouvé refuge au village Buvunga, à 3 km de Katale, sans aucune mesure de protection.

Certains habitants passent la nuit à la belle étoile. D’autres dans des familles d’accueil. Entre-temps, certaines maisons abandonnées sont actuellement occupées par des rebelles.

Plus de 8000 ménages qui venaient de trouver refuge à Buvunga accompagnés par les familles qui les avaient elles-mêmes accueillis ont reçu l’ordre, lundi 12 décembre, de quitter Buvunga sans savoir où aller.

« A cause des brimades subies au quotidien, la population ne souhaite plus quitter le village de Buvunga. Elle accepte de mourir car elle n’en peut plus rien», regrette un acteur de la société civile joint par la radio Okapi.

  • Perrive Namuli

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