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RDC : Mai 2024, un mois marqué par 24 violations contre les DDH et la liberté de la presse

L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) dresse un bilan alarmant de la situation des défenseurs des droits humains, des journalistes et des médias en République démocratique du Congo pour le mois de mai 2024.

Selon son feuillet de monitoring du 1er au 31 mai, 24 cas de violations et d’abus ont été documentés à travers sept provinces du pays. Si ce chiffre représente une légère baisse par rapport aux 35 cas enregistrés en avril, il n’en demeure pas moins préoccupant et met en lumière la persistance des atteintes à la liberté d’expression et de manifestation en RDC.

La ville province de Kinshasa arrive en tête du classement avec 12 cas, suivie du Nord-Kivu (5 cas), du Sud-Kivu et de l’Ituri (2 cas chacun), de la Mongala, du Maniema et du Kasaï (1 cas chacun).

Parmi les types de violations recensées, on retrouve des arrestations arbitraires, des détentions illégales, des menaces de mort, des censures de médias et des attaques contre les domiciles de journalistes.

Face à ce tableau sombre, PPI appelle le gouvernement congolais à prendre des mesures concrètes pour garantir le respect des droits des défenseurs des droits humains, des journalistes et des médias. L’organisation insiste notamment sur la nécessité de veiller à l’application des textes légaux en matière de liberté de la presse et d’expression, et de mettre fin à la répression systématique des manifestations pacifiques.

PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring pour documenter les violations et servir d’outil de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail des défenseurs des droits humains. L’organisation espère que la publication de ces données permettra de sensibiliser les autorités et de contribuer à la lutte contre l’impunité.

En conclusion, le mois de mai 2024 a été marqué par une recrudescence des violations des droits des défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse en RDC. Il est urgent que les autorités prennent des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques et garantir un environnement propice à l’exercice des libertés fondamentales.

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