Environnement

RDC : Vers une gestion durable de l’écosystème, un pilier crucial pour un avenir durable

Dans le cadre de son programme quinquennal 2024-2028, la République Démocratique du Congo (RDC) consacre 13,9 mille milliards FC, soit 5% du budget total, à la gestion durable de son riche écosystème. L’objectif est de préserver les joyaux environnementaux et relever le défi climatique. « C’est un investissement pour l’avenir », à en croire quelques acteurs de la société civile environnementale.

La RDC abrite une biodiversité unique au monde. Un patrimoine naturel inestimable à protéger, avec des forêts tropicales luxuriantes, des cours d’eau puissants et une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle.

Ces trésors naturels représentent non seulement un héritage inestimable, mais également un pilier essentiel de l’économie nationale, générant des revenus et des emplois dans des secteurs tels que l’écotourisme, l’agriculture et la foresterie.

Jérémie Shanvu pense qu’il y a encore un défi majeur. Lutter contre le changement climatique. L’environnementaliste ajoute que la RDC n’est pas épargnée par les effets du changement climatique, qui menacent déjà les populations et les écosystèmes. L’élévation du niveau des mers, l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes et la désertification sont autant de défis auxquels il faut s’attaquer de toute urgence.

Il faut un engagement fort pour un développement durable. Le gouvernement congolais, conscient de l’importance cruciale de la préservation de son environnement, doit s’engager fermement à travers ce pilier à lutter contre la déforestation et promouvoir la reforestation.

Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, la protection des sols et la préservation de la biodiversité. Des actions concrètes seront menées pour réduire la déforestation illégale et promouvoir la reforestation durable.

Le gouvernement devrait gérer durablement les ressources en eau car l’eau est une ressource vitale pour tous les êtres vivants. Le programme prévoit la construction d’infrastructures hydrauliques, la mise en place de systèmes d’irrigation et la promotion de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement pour une gestion durable de l’eau. Cela ne doit pas rester un slogan d’autant plus que chacun doit protéger la biodiversité.

La RDC abrite une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle. Le gouvernement s’engage à renforcer la protection des aires protégées, à lutter contre le braconnage et à promouvoir la recherche scientifique pour mieux comprendre et préserver la biodiversité du pays.

On doit arriver à développer des énergies renouvelables. La lutte contre le changement climatique passe également par la transition vers des sources d’énergie propres et durables. Le programme prévoit d’investir dans le développement des énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’éolienne.

Un pilier transversal pour un impact durable

La gestion durable de l’écosystème n’est pas un domaine isolé, mais un pilier transversal qui impacte et influence positivement tous les autres aspects du développement. En effet, un environnement sain contribue à la santé des populations, à la sécurité alimentaire, à la croissance économique et à la stabilité sociale.

Un appel à la mobilisation collective

Si la responsabilité première incombe au gouvernement, la réussite de ce pilier passe par une mobilisation collective de tous les acteurs de la société congolaise. Les communautés locales, les entreprises, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux ont tous un rôle crucial à jouer pour préserver les richesses naturelles du pays et construire un avenir durable pour la RDC.

Un investissement pour les générations futures

En consacrant des ressources importantes à la gestion durable de son écosystème, la RDC démontre son engagement fort pour un avenir durable. Cette initiative permettra non seulement de préserver les trésors naturels du pays pour les générations futures, mais également de contribuer à la lutte contre le changement climatique et de stimuler une croissance économique inclusive et respectueuse de l’environnement.

  • Egide Kitumaini

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