Après plusieurs jours de tension et d’insécurité, la vie reprend progressivement son cours à Kavumu. Les habitants, traumatisés par les événements de la semaine dernière, commencent à sortir de chez eux et les commerces rouvrent timidement.
Les violences qui ont secoué le groupement de Bugorhe, notamment à Kavumu, ont provoqué un climat de peur et d’incertitude. Des pillages, des meurtres et des actes de vandalisme ont été commis, notamment par des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Ce lundi, les habitants de Kavumu ont pu constater un retour progressif à la normale. Les boutiques et les magasins ont rouvert leurs portes, et le marché central a retrouvé une partie de son activité. Le transport en commun a également repris.
Cependant, la psychose demeure. Les habitants restent marqués par les événements tragiques des derniers jours et craignent de nouvelles violences.
Afin de rassurer la population et de mettre fin à l’impunité, les autorités ont procédé à l’arrestation de plusieurs militaires impliqués dans ces exactions. Un procès en flagrance a été ouvert à l’auditorat militaire de garnison de Bukavu.
La société civile appelle la population à rester vigilante et à continuer de collaborer avec les autorités pour identifier et arrêter les auteurs de ces actes. Les habitants sont invités à dénoncer tout comportement suspect.
Si la situation semble s’apaiser à Kavumu, les défis restent nombreux. La confiance entre la population et les forces de l’ordre a été ébranlée. Il est essentiel de mettre en place des mesures de réconciliation et de renforcer la sécurité pour permettre aux habitants de retrouver une vie normale.
- W-N
