Réussite du projet de multiplication de semences à Kalonge : un espoir pour les communautés locales

Le projet de multiplication de semences initié par le Collectif des Jeunes Engagés pour le Développement (COJED RDC) a franchi une étape importante avec la récolte de quatre hectares de maïs et d’un hectare de pommes de terre à Kalonge, dans le territoire de Kalehe.
Lancé dans les villages de Cifunzi, Fendula et Kakunda, ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire des populations en multipliant les semences de qualité. Les premières récoltes sont encourageantes et témoignent de la réussite de cette initiative.
Fort de ce succès, le COJED a profité de l’occasion pour lancer la création de dix organisations paysannes (OP), composées chacune de trente membres. Ces OP, dont une dédiée aux peuples autochtones Pygmées de Fendula, seront chargées de multiplier les semences de haricot, de maïs et d’aubergines dès le mois de février.
Si les résultats sont positifs, le COJED rencontre également des difficultés. Le manque de partenaires financiers constitue un frein à l’élargissement de ces activités. Le coordonnateur du COJED, le Docteur David Atongwe, a lancé un appel aux organisations nationales et internationales, ainsi qu’aux agences des Nations Unies, pour soutenir ce projet essentiel à la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire dans la zone de santé de Kalonge.
La réussite de ce projet est également le fruit d’une mobilisation sans précédent des communautés locales. Le chef de groupement, les chefs de village, la société civile, la police nationale congolaise (PNC) et les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont apporté leur soutien à cette initiative.
Le COJED prévoit de poursuivre ses efforts pour renforcer la sécurité alimentaire dans la région. De nouvelles actions seront mises en œuvre pour améliorer les techniques agricoles, favoriser l’accès aux marchés et renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques.
Ce projet est un exemple concret de l’engagement des jeunes pour le développement de leur communauté. Il démontre que, avec les moyens adéquats, il est possible de lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
- La rédaction