Environnement

Sud-Kivu : Bukavu est dans les bruits le jour et la nuit

Des bruits confus accompagnés généralement de criailleries, de querelles également. Cela devient le lot quotidien de certains habitants de la ville de Bukavu pendant la journée et la nuit. Ces grands bruits incitent les acteurs de la société civile à dénoncer cette situation tapageuse dans différents coins de la ville de Bukavu.  

David Cikuru prend le courage de dire qu’il n’existe pas d’heures précises pour définir le tapage nocturne à Bukavu. « Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit », regrette-t-il en indiquant que cette façon de faire devient un trouble à la tranquillité d’autrui.

Cikuru regrette qu’il n’existe aucune règlementation relative au tapage sur la voie publique mais aussi à l’intérieur d’un lieu privé, comme un logement, un bar, une discothèque, ou encore une église, surtout celles de réveil.

Cet acteur social déplore que la population soit victime des bruits à longueur des journées comme la nuit. Il désapprouve la situation vécue par les habitants de certains coins de la commune d’Ibanda car ces tintamarres nocturnes et diurnes ont de répercussion sur leur santé. Les victimes sont des enfants, les élèves, les étudiants, les personnes de troisième âge et les malades.

Le président de la société civile regrette de voir que l’édit voté par les députés provinciaux pour éradiquer ce phénomène dans la ville de Bukavu en particulier et la province du Sud Kivu en général n’est pas d’application. Avec ça, la chacun(e) est dans les bruits.

  • Perrive Namuli

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