Sud-Kivu : La lutte contre le mpox se poursuit, mais les défis persistent

La province du Sud-Kivu continue de faire face à une épidémie de mpox qui sévit depuis le début de l’année. Selon les dernières données fournies par le docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la Division Provinciale de Santé (DPS), plus de 9 500 personnes ont déjà guéri de la maladie, mais 48 décès sont à déplorer.
Depuis janvier 2024, ce sont plus de 10 636 cas suspects de mpox qui ont été enregistrés dans la province. Parmi eux, on compte malheureusement 22 professionnels de santé, exposant ainsi le personnel soignant à un risque élevé de contamination. À l’heure actuelle, 902 malades sont toujours pris en charge dans les différentes structures sanitaires du Sud-Kivu.
Malgré la gravité de la situation, les autorités sanitaires se félicitent des résultats obtenus grâce aux mesures de prévention et de contrôle mises en place. Ces mesures ont permis de limiter la propagation du virus et d’assurer une prise en charge adéquate des patients.
Le docteur Claude Bahizire appelle toutefois la population à rester vigilante et à continuer de respecter les mesures barrières pour endiguer définitivement cette épidémie. Il déplore par ailleurs le décès de plusieurs professionnels de santé, qui témoigne des risques encourus par ceux qui sont en première ligne de la lutte contre le mpox.
Sur les 34 zones de santé de la province, 32 sont touchées par l’épidémie. La zone de santé de Miti Murhesa est la plus fortement impactée, avec plus de 3 264 cas et 16 décès. Les zones de santé de Nyangezi, Uvira, Kamituga et Mwenga sont également très touchées.
- Memchior Nyamugabo