La situation épidémiologique du Monkeypox dans la province du Sud-Kivu demeure préoccupante. Depuis la déclaration de l’épidémie en septembre 2023, plus de 950 cas ont été enregistrés, dont 10 décès, selon un bilan alarmant dressé par la Division Provinciale de la Santé (DPS).
Une augmentation des cas et des zones touchées
Claude Bahizire, directeur du Programme de Communication pour la Promotion de la Santé du Sud-Kivu, a révélé lors d’une interview avec un reporter de Gorilla FM que si des cas de guérison sont heureusement constatés, la hausse du nombre de personnes contaminées dans les différentes zones de santé touchées est une source d’inquiétude majeure.
Des centres de traitement pour une meilleure prise en charge
Pour faciliter la prise en charge des malades, des centres de traitement ont été installés dans certaines zones affectées. Un autre centre est en cours d’installation à la clinique Muhanzi dans la ville de Bukavu. M. Bahizire a tenu à rassurer la population que le traitement est gratuit dans tous ces centres.
La contamination interhumaine, un nouveau défi
Le Dr Claude Bahizire a exprimé sa préoccupation face à la nouvelle dimension de la transmission du virus, qui s’effectue désormais d’humain à humain. “Ce n’est plus l’affaire des animaux”, a-t-il insisté. C’est pourquoi il a appelé la population à adopter un changement de mentalité et à respecter scrupuleusement les règles d’hygiène.
Le lavage régulier des mains, l’évitement du partage d’effets personnels avec des personnes malades ou suspectées sont des mesures essentielles pour briser la chaîne de transmission et endiguer la propagation de la maladie.
Kamituga, Nyangezi, Kalehe, Uvira et Fizi : les zones les plus touchées
Il est important de souligner que la zone de santé de Kamituga reste l’épicentre de l’épidémie avec plus de 500 cas. Les zones de santé de Nyangezi, Kamanyola, Kalehe, Uvira et Fizi (Kimbi, Lulenge et Misisi) sont également fortement touchées.
La mobilisation et la sensibilisation, des clés pour vaincre l’épidémie
Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires invitent la population à la plus grande vigilance et à une implication active dans la lutte contre le Monkeypox. Le respect des mesures d’hygiène, l’identification rapide des cas suspects et la recherche des soins appropriés sont des actions cruciales pour stopper la propagation de la maladie et protéger les populations vulnérables.
« Ensemble, adoptons les bons gestes et brisons la chaîne de transmission du Monkeypox ! », message de REMED.
- Melchior
