Les travaux de réhabilitation de la route nationale numéro 3, reliant Miti à Tshivanga en passant par le parc national de Kahuzi-Biega, suscitent un vif intérêt auprès des populations locales. Si certains usagers se réjouissent des avancées réalisées, d’autres expriment leur impatience face à la lenteur des travaux.
Un soulagement pour certains, une attente pour d’autres. Bisimwa, motard effectuant régulièrement la liaison Bukavu-Bunyakiri-Hombo, se dit soulagé de voir enfin cette route en cours de réhabilitation.
Il espère que les travaux se poursuivront jusqu’à Hombo afin de faciliter les déplacements et le transport des marchandises.
Nafuranka Bashombe, commerçante locale, partage cet optimisme tout en exprimant des réserves quant au rythme des travaux. Selon elle, les progrès sont trop lents et risquent de retarder la finalisation du projet.
Elle appelle les responsables à accélérer le chantier, notamment en profitant de la saison sèche pour réaliser les travaux les plus délicats.
Un enjeu crucial pour le développement local
La réhabilitation de cette route revêt une importance capitale pour le développement économique de la région. Elle permettra de faciliter l’accès aux marchés, de stimuler le commerce et de favoriser le développement du tourisme dans le parc national de Kahuzi-Biega.
Financés par la Banque mondiale et exécutés par la société chinoise Synohydro 14, ces travaux devraient durer environ un an. Les populations locales attendent avec impatience la fin de ces travaux pour améliorer leurs conditions de vie et contribuer au développement de leur région.
- WN
