Tshisekedi et Macron : Un tête-à-tête sur la crise en RDC

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a reçu ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, son homologue français Emmanuel Macron, représenté par son ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Cette rencontre fait suite à plusieurs échanges téléphoniques entre les deux chefs d’État et s’inscrit dans le contexte de la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC.
Lors de cet entretien, le Président Tshisekedi a exposé la situation alarmante que traverse le pays, marquée par le pillage des ressources naturelles, les massacres de civils et les violations massives des droits de l’homme. Il a rappelé les incidents survenus lors de la manifestation du 28 janvier dernier à Kinshasa et a réitéré ses regrets.
Un soutien international mitigé
Si la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, a soutenu les résolutions condamnant l’agression rwandaise et appelant au retrait des forces étrangères du territoire congolais, le Président Tshisekedi a souligné la nécessité d’actions plus concrètes sur le terrain.
La RDC attend de ses partenaires internationaux, et notamment de la France, un engagement plus fort pour mettre fin à cette crise. Le Chef de l’État a appelé à des sanctions ciblées contre les responsables des exactions commises dans l’Est du pays et à un soutien accru aux Forces Armées de la RDC (FARDC).

Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de l’importance de la question congolaise sur la scène internationale. La stabilité de la RDC est un enjeu majeur pour la paix et la sécurité en Afrique centrale. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale et de mobiliser la communauté internationale pour trouver une solution durable à la crise.
Cette rencontre entre le Président Tshisekedi et le ministre français des Affaires étrangères marque une étape importante dans la recherche d’une solution à la crise que traverse la RDC. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour rétablir la paix et la sécurité dans la région.
- La rédaction