Un bébé de 20 mois violé à Mbobero : l’AFEM exige justice
L’Association des Femmes des Médias (AFEM) est scandalisée par le viol d’un bébé de 20 mois survenu le 19 novembre 2024 à Ikambi, un sous-village de Mbobero, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu. L’auteur présumé, un homme d’une cinquantaine d’années, aurait commis cet acte abject en l’absence de la mère de l’enfant.
Selon les témoignages recueillis, la grande sœur de la victime, partie puiser de l’eau, a retrouvé le bébé dans un état critique. Transporté d’urgence à l’hôpital général de référence de Panzi, son pronostic vital reste engagé.
Face à un tel acte de barbarie, l’AFEM condamne avec la plus grande fermeté ce crime odieux et exige que justice soit faite. Le présumé coupable, actuellement détenu au commissariat de Bagira, doit répondre de ses actes devant les juridictions compétentes.
Ce nouveau cas de violence sexuelle sur un enfant met en lumière l’urgence d’agir. Malgré l’existence d’une loi réprimant les violences sexuelles et d’une stratégie nationale de lutte contre ces fléaux, les actes de violence à l’égard des femmes et des enfants se multiplient en République Démocratique du Congo.
L’AFEM lance un appel pressant aux autorités judiciaires pour que le procès de l’auteur présumé soit diligenté sans délai et que les sanctions prévues par la loi soient appliquées. Nous demandons également aux services de sécurité de renforcer la protection de la famille de la victime afin de prévenir toute forme de représailles.
Par ailleurs, l’AFEM invite les organisations de la société civile à se mobiliser aux côtés de la famille de la victime et à suivre de près l’évolution de ce dossier. “Il est impératif de faire de ce cas une affaire d’État et de mettre fin à l’impunité dont bénéficient souvent les auteurs de violences sexuelles”, insiste Julienne Baseke, coordinatrice de cette association militant pour les droits des femmes.
- Egide Kitumaini