Uvira : Alerte rouge sur les hippopotames de la Ruzizi et de Nyangara, le braconnage menace un patrimoine commun

Un cri d’alarme retentit dans le territoire d’Uvira. Les activistes des droits des animaux tirent la sonnette d’alarme face à la menace qui plane sur les hippopotames, ces géants paisibles qui peuplent la rivière Ruzizi et le marais de Nyangara.
Depuis février 2025, les signalements de braconnage se multiplient, témoignant d’une hécatombe silencieuse. De Luvungi à Nyangara, ces animaux, pourtant classés patrimoine commun entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi, sont abattus sans relâche dans les eaux congolaises.
“Chaque jour, nous recevons des informations sur des actes de braconnage”, déplore un activiste local, sous couvert d’anonymat. “Ces hippopotames sont massacrés en toute impunité, au mépris des lois nationales et internationales.”
Les activistes dénoncent avec force ces actes cruels et dégradants, qui bafouent la Déclaration universelle des droits des animaux et les conventions internationales ratifiées par la RDC en matière de protection de la biodiversité.
“Nous lançons un appel solennel à toutes les personnes impliquées dans ce trafic odieux”, martèle un responsable d’association. “La loi existe, elle punit les coupables. Il est temps que la justice fasse son travail.”

Les activistes exhortent également les autorités d’Uvira à prendre leurs responsabilités et à mettre fin à ce carnage. Ils appellent la population à se mobiliser et à dénoncer tout acte de braconnage, afin de sauver les hippopotames de la Ruzizi et de Nyangara.
“Ces animaux sont un trésor pour notre région”, souligne un habitant. “Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à leur disparition.”
L’avenir des hippopotames de la Ruzizi et de Nyangara est en jeu. Il est urgent d’agir pour protéger ce patrimoine naturel exceptionnel, avant qu’il ne soit trop tard.
- La rédaction